Collège Condorcet – Fleury-les-Aubrais
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Atelier d’écriture
Le poisson et les clous !
Dix mots imposés

Dix mots tirés du conte d’Alfred de Musset doivent tous apparaître dans le texte des élèves.

Article mis en ligne le 28 septembre 2010

La daurade et les époux

Conte du Pays Basque

Alfred de Musset

Il était une fois un homme et sa femme qui avaient une daurade pour leur repas. Dans l’après-midi, profitant de l’absence de son mari qui travaillait dans la montagne, la femme fit griller le poisson et le dévora. Vers le soir, l’homme redescendit et arriva chez lui où sa gloutonne compagne lui dit :

– Mon pauvre Pierre, Dieu sait ce qui nous arrivera encore ! Tandis que je décrochais la daurade du clou, cette effrontée m’a glissé des mains et s’est échappée vers le ruisseau.

À ces mots, l’homme se saisit d’un bâton et se mit à fouiller dans tous les coins de la maison. Ses efforts furent inutiles. Le lendemain, en rentrant chez lui, il passa devant l’étal d’une marchande de poissons qui présentait une daurade tout à fait semblable à son prétendu repas. Il murmura “je te tiens, friponne”, il s’en saisit et l’emporta chez lui. La marchande se mit à poursuivre Pierre, lui criant après et l’insultant. Tous les habitants de la rue se tordaient de rire... Pour calmer les esprits, un gentilhomme paya le poisson à la marchande.

Une fois chez lui, Pierre se mit à préparer le repas avec beaucoup de soin. Il plaça le poisson dans une grande marmite pleine d’eau, la posa sur le feu et s’assit en face du foyer, le bâton à la main pour s’assurer que le poisson ne s’échapperait pas une nouvelle fois. Bientôt l’eau se mit à bouillir. Pierre, croyant que le poisson cherchait à nouveau à s’enfuir, donna de furieux coups de bâton sur la marmite qui se brisa en mille morceaux. La vilaine épouse était encore la cause de ce nouveau malheur.

Le pêcheur unijambiste...

Il était une fois un gentilhomme qui voulait pêcher des poissons. Mais le malheur s’acharne sur lui depuis toujours !

Sa mère, méfiante, lui dit :
“Pourquoi ne vas-tu pas acheter des poissons chez la marchande au lieu de risquer de te noyer ?”
Le gentilhomme lui répond :
“Mais c’est trop cher et pas aussi amusant. Si je vais à la pêche, c’est pour mon plaisir !”

Alors, il part afin de rapporter des poissons pour le repas. Mais sur le chemin, il s’enfonce un clou dans le pied. La malchance le poursuit.
Il croise alors des habitants qui veulent le soigner d’une bien étrange manière. Ils prennent le pied blessé et le trempent dans une marmite d’eau chaude. Le clou tombe par magie mais le pauvre homme est brûlé au troisième degré.

En l’absence d’ambulance, il doit rentrer chez lui sans poisson en avançant à cloche pied et en s’aidant d’un bâton.

Nicolas D. , 6°1


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