Le mardi 16 avril, notre classe était invitée à participer au ravivage de la flamme sur la tombe du Soldat inconnu. Nous en étions très fiers !

Auparavant, nous nous sommes rendus à Suresnes pour découvrir le mémorial de la France combattante.

Le mémorial de la France combattante

Le mémorial a été inauguré par le général de Gaulle, alors président de la République, en 1960. Il rend hommage aux combattants de la seconde guerre mondiale.
Il est adossé au mur d’enceinte du fort du Mont-Valérien. Ce fort, qui date du milieu du XIXe siècle, est encore en activité. Il a été le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages sous l’Occupation.

Devant la croix de Lorraine de 12 mètres, la flamme de la résistance.

Seize hauts-reliefs, réalisés par seize sculpteurs, représentent chacun un symbole de la France au combat pendant la seconde guerre mondiale.

« Paris » par Marcel Damboise

Dans une alvéole représentant les contours de la ville de Paris, la main de l’occupant, empoignée par la Résistance qui brise ses chaînes, est contrainte de lâcher prise.

La crypte

Dans la crypte, sont inhumés dix-sept combattants dont le dernier compagnon de la Libération, Hubert Germain, décédé en 2021 à 101 ans. Les photographies représentent les membres du groupe Manouchian, fusillés au fort du Mont-Valérien en 1944.

La chapelle

Les poteaux d’exécution et les coffres servant au transport des corps

La chapelle était le seul endroit du fort fermant à clé, c’est donc là que les condamnés du 2 octobre 1943 ont attendu le moment de leur exécution. Certains ont gravé un dernier message sur les murs de la chapelle.

Y sont présentés les poteaux d’exécution qui se trouvaient dans la clairière ainsi que des coffres qui ont servi à transporter les corps des fusillés dans différents cimetières de la région parisienne.

La clairière des fusillés

Les condamnés à mort et les otages étaient exécutés par groupes de 3 à 5 par des pelotons pouvant aller jusqu’à 40 hommes.

On a retrouvé les noms de 1008 hommes fusillés au Mont-Valérien entre 1941 et 1944. Les femmes n’étaient pas considérées comme combattantes ; aucune n’a été fusillée au Mont-Valérien.

Nous sommes arrivés à l’arc de Triomphe avant l’heure de la cérémonie, nous avons donc eu le temps de le visiter :

Construit entre 1806 et 1836, l’arc de Triomphe est consacré à la gloire des armées françaises par le roi Louis-Philippe

Le Départ des volontaires, sculpté par François Rude

https://www.paris-arc-de-triomphe.fr/decouvrir/les-groupes-sculptes

La vue depuis la terrasse est un peu vertigineuse !

Loin en dessous

L’Avenue de la Grande Armée et, tout au fond, l’autre arche, celle de la Défense

L’heure de la cérémonie est venue :

Le collège Condorcet était associé à la cérémonie du ravivage de la flamme le 16 avril 2024.

Notre porte-drapeau saluée par le lieutenant-colonel Bouret.